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Une auto de compétition

La Jaguar Type E est conçue au départ comme une auto de compétition, évolution des Type D victorieuses aux 24 Heures du Mans en 1955, 1956 et 1957, la Jaguar D-type est une des vedettes de l’épreuve. La Jaguar Type D est une des premières voitures au monde à être équipée de freins à disques.

Les dessins indéniablement fluides de la Jaguar Type D puis de la Type E sont les résultats du travail de l’aérodynamicien Malcolm Sayer. Ses connaissances en aérodynamique lui permettent d’améliorer les performances des modèles de course, sur lesquels il travaille en collaboration avec William Lyons et Bill Heynes.

Vitesse maximum 240 km/h

La vitesse maximum annoncée était de 240 km/h. Quatre roues indépendantes, quatre freins à disques, une toute nouvelle suspension arrière dotée de quatre amortisseurs télescopiques avec ressorts intégrés et freins montés inboard contre le différentiel, le tout monté dans un berceau séparé.

La Type E, du fait de sa conception, offre des performances et une tenue de route inégalées pour son époque. Son système de suspension arrière a été utilisé sur beaucoup de Jaguar, des Type S aux XJ en passant par la XJS. En 1961, ce fut un engouement extraordinaire dès qu’elle fut exposée dans les salons. Les vedettes et personnalités de l’époque l’achetèrent immédiatement.

Le coupé rassemble un interminable capot avec bossage central, un hayon arrière à ouverture latérale et un vaste espace pour les bagages, alors que le cabriolet dispose d’un coffre « symbolique ». Très rapidement un coupé 2+2 est ajouté à la gamme, avec deux petites places à l’arrière qui en faisaient presque une voiture familiale et qui pouvait être acheté avec une boite automatique (influence du marché américain). Les moteurs ont évolué tout au long des années de commercialisation, depuis le 3.8 litres initial en 1961, le 4.2 litres à partir de 1964, enfin le V12 5.3 litres de la série 3.

Conversion à l’électrique

En 2017, Jaguar Classic, la filiale de la marque anglaise convertit un exemplaire de Type E Série 1.5 cabriolet à l’électrique et la nomme Type E Zéro. Le remplacement du bloc six-cylindres en ligne XK par un moteur électrique associé à une batterie de 40 kWh permet à la Type E d’être plus puissante (300 chevaux) et plus légère de 46 kg. L’autonomie est annoncée à 270 km. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 5,5 secondes, une seconde de mieux qu’une Type E série 1. Jaguar déclare que cette conversion est réalisable sur n’importe quelle Jaguar ancienne dotée d’un moteur XK4.

En août 2018, Jaguar Classic a confirmé la production de la nouvelle Type E électrique vu le succès rencontré par le concept au Tech Fest en 2017. L’objectif est de livrer les premières Type E nouvelle génération durant l’été 2020